Refuges de biodiversité,
poumons de notre planète,
barrières contre le réchauffement
climatique, les forêts nous rendent
d'immenses services !
Mais aujourd'hui,
les forêts sont sous pression !
Ce que les
satellites
révèlent
de nos forêts
Nous devons une fière chandelle aux forêts : en plus de contribuer
aux cycles de l'eau et du carbone à l'échelle planétaire, elles jouent
un rôle socio-économique clef et constituent un immense réservoir
de biodiversité. Seulement, aujourd'hui, "les poumons de la planète"
sont non seulement soumis à des pressions naturelles (tempêtes,
attaques phytosanitaires) et humaines (déforestation, dégradation, etc.)
mais aussi à celle du changement climatique.
Pour protéger les forêts et mieux anticiper ces phénomènes,
il faut pouvoir observer… plus de 4 milliards d’hectares de surface !
Une mission possible grâce à la télédétection satellite à laquelle contribue
le CNES (Centre National d’Études Spatiales). Car si l’arbre cache la forêt,
on vous explique comment les satellites la dévoilent !
16 milliards
de tonnes de CO
2
absorbées
par an. Les forêts stockent
plus de la moitié du carbone
des terres émergées et jouent
à ce titre un rôle déterminant
dans la régulation du niveau
du CO
2
atmosphérique.
Lutte contre
le réchauffement
climatique
1,6 milliards
de personnes dépendent des forêts.
Elles constituent une ressource pour de nombreuses
applications (construction, cellulose pour le papier,
bois d’œuvre et de chauffe, etc.). Elles fournissent aussi
des plantes médicinales et des denrées comestibles.
Rôle socio-
économique
Les forêts absorbent et filtrent
l’eau de pluie avant qu’elle
ne s‘évapore à nouveau.
Elles limitent ainsi l’érosion
des sols, les crues et les
glissements de terrain.
Régulation
du cycle de l’eau
80%
Les forêts abritent
des espèces d’animaux,
de plantes et d’insectes
que compte la planète.
Réservoir
de biodiversité
31%
Les forêts s'étendent au total
sur 4,06 milliards d’hectares,
soit
de la superficie totale des terres.
178 millions
3 fois
On estime que
d'hectares de forêt ont été perdus depuis 1990,
soit plus de
la surface de la France.
Les zones qui enregistrent
le plus de pertes sont :
Cela correspond à la diminution
des surfaces couvertes de forêts.
Les principaux facteurs :
Cela correspond à la
détérioration de l'état des forêts.
Les principaux facteurs :
Ce taux de perte forestière nette
(soit toutes les pertes vs les gains
de forêts) tend à ralentir :
Il est passé de
7,8
M d’ha/an
dans les années 1990 à
4,7
M d’ha/an
entre 2010 et 2020.
Néanmoins, les pertes annuelles
restent inquiétantes…
Petit état des lieux de nos forêts :
Chaque année,
des hectares de forêt sont perdus :
Pourquoi les forêts disparaîssent-elles ?
On distingue deux phénomènes :
Tropicales, boréales, tempérées, sous-tropicales,
les forêts sont de natures très diverses.
La moitié sont situées dans 5 pays seulement
(Brésil, Canada, Chine, États-Unis et Russie).
Tropicale
Boréale
Tempérée
Sous-tropicale
45%
27%
16%
11%
1990
2010-2020
1
La déforestation
2
La dégradation
73%
agriculture
(bovin, soja,
huile de palme, etc.)
10%
expansion
urbaine
7%
exploitation
minière
10%
infrastructures
extraction
de bois
9%
feux
incontrôlés
7%
pâturages
31%
extraction de
combustibles
53%
Alors, comment trouver
un équilibre entre économie et écologie ?
Entre nos besoins en produits forestiers
et la sauvegarde des forêts ?
Pour y parvenir, il faut s'appuyer
sur les bonnes informations pour pouvoir
prendre les bonnes décisions et adopter
des mesures de gestion adaptées !
?
?
?
C’est là que les
satellites
interviennent !
Une vision du monde inédite :
Capables de fournir des images radar, optiques,
de haute ou de très haute résolution, les satellites
permettent d'observer la Terre comme aucun humain
n'a pu le faire auparavant. Ils rendent disponibles
en quasi-temps réel des données harmonisées
et exploitables par tous.
La science au service de la société :
Dans une volonté de mettre la science au service
de tous, la plupart des données récoltées par les
satellites du CNES ou de l'ESA (l'agence spatiale
européenne) sont en accès libre sur des plateformes
dédiées. Exploitables par les scientifiques, les pouvoirs
publics, les entreprises et les citoyens, elles alimentent
de nombreux programmes et services utiles
à la préservation de l'environnement.
En complémentarité
des observations sur le terrain,
seuls les satellites sont à même
d’observer et de suivre en continu autant
de paramètres à l’échelle planétaire.
Alors, quels secrets les satellites
révèlent-ils sur nos forêts ?
On vous raconte tout !
Que nous apprennent
les observations satellites
sur les forêts ?
Surface des forêts
Variations des stocks de biomasse
Suivi de la déforestation
Adaptation des espèces forestières
au changement climatique
Évaluation de l’évapotranspiration
Vulnérabilité aux risques d’incendies
Plan de
gestion
2 milliards d’hectares
Plus de
de forêts sont soumis
à un plan de gestion.
Observer et comprendre
l'organisation des forêts
La plupart des forêts en Europe sont soumises à un plan de gestion,
alors que moins de
25%
des forêts
en Afrique et moins de
20%
des forêts
en Amérique du Sud en ont un.
Quels sont les objectifs de gestion des forêts ?
Comment prendre les bonnes décisions en matière de gestion ?
Comment être sûr de ne pas surexploiter les forêts ?
De préserver les services écosystémiques qu'elles rendent ?
29%
Production
Presque 1/3 des forêts est dédié à la production de bois,
de fibres, de bioénergie et/ou de produits forestiers.
18%
Usages multiples
C’est-à-dire qu'elles sont gérées pour une combinaison
de fonctions : production, protection du sol et de l’eau,
conservation de la biodiversité et activités sociales
et culturelles.
10%
Protection de la biodiversité
C’est-à-dire la protection de tous
les êtres vivants qui habitent
et composent le milieu forestier.
10%
Protection
de l’eau et des sols
5%
Activités sociales et culturelles
Activités récréatives, tourisme,
formation, recherche et conservation
des sites d’importance culturelle
ou spirituelle.
23%
Pas d’affectation
ou inconnue
5%
Autre
Recherche scientifique
ou à des fins militaires.
Pour cela, il faut bien les connaître et les suivre au fil des saisons,
et des activités naturelles et humaines.
C'est là que la télédétection satellite intervient pour cartographier
les forêts et observer leur état et leur évolution.
Des confins célestes à la canopée des forêts,
quels satellites trouve-t-on ?
En complément des Sentinel, deux autres familles de satellites français
contribuent à l'observation des forêts de la planète :
Au niveau européen, ce sont
les satellites Sentinel-1 et 2
qui fournissent des données sur
l'état de notre planète en général
et des forêts en particulier :
Ce que nous apprennent Sentinel 1 et 2 sur les forêts ?
Ils font partie d'un programme
européen nommé
Copernicus
,
dédié à la protection
de l'environnement.
Sentinel-1A
Il fournit des images radars en tout
temps même la nuit ou lorsque le ciel
est couvert. Il fait le tour de la Terre
en 6 jours. Avec plusieurs cordes
à son arc, il permet non seulement
de cartographier les forêts, mais aussi
d'évaluer les ressources en eau,
d'observer les sols, de détecter
les glissements de terrains, de suivre
les banquises et l'environnement
arctique, de traiter les situations
d'urgence (catastrophes naturelles, etc.).
Sentinel-2A et 2B
Ils fournissent des images optiques.
Ils survolent la planète en 5 jours.
Ils ne peuvent pas percer les nuages.
La résolution de 10 mètres apporte
une information riche sur l’état
de la végétation et son évolution
au fil des saisons et des aléas
climatiques (sécheresse, incendies, etc.)
Sentinel 1 et 2
Surfaces des forêts
Suivi de l'état de santé des forêts
Détection des zones touchées par les incendies
Suivi de la déforestation
Un programme d'observation de la Terre
lancé par l'Union Européenne en 2014
pour observer et anticiper les conséquences
du changement climatique.
Il s'appuie sur une famille de 6 satellites,
les Sentinel, qui surveillent l'atmosphère, les
océans, les terres émergées,
le changement climatique, les potentielles
urgences (feux, sécheresses, inondations…)
et veillent à la sécurité européenne.
Les données collectées sont mises à la
disposition de tous via la plateforme PEPS,
Une ressource précieuse pour les
scientifiques et les acteurs institutionnels !
C'est quoi le programme Copernicus ?
Spot 6 et 7 couvrent de larges
surfaces terrestres avec
une résolution de 6 mètres.
Ils permettent de cartographier
des habitats naturels,
mais aussi d'analyser les évolutions
du couvert forestier et du cycle
de l'eau. La longévité du
programme Spot
(le premier fût lancé en 1986)
permet de comparer les mêmes
zones sur une longue durée,
très utile pour observer l'évolution
des surfaces forestières !
SPOT 6 et 7
Lancés en 2021, les satellites
Pléiades Neo 3 et 4 complètent
les satellites SPOT en termes
d'observation de la Terre.
Ces satellites nouvelle
génération déploient un
système d'imagerie spatiale
à très haute résolution
(30 centimètres à 1,2 mètres),
capable de fournir des clichés
de n’importe quel point
du globe en moins de 24h.
Pléiades Neo
En France, c'est l'Office national des forêts (ONF)
qui est en charge de la gestion des 17 000 forêts publiques françaises.
Pour protéger et gérer au mieux ce trésor vert, le CNES et l'ONF
ont signé en 2018, un accord cadre qui met la science spatiale
au service des forêts pour :
- élaborer et suivre des plans de gestion forestière
- évaluer les dégâts en cas de tempêtes ou d'atteintes phytosanitaires
- analyser les risques d'incendies
Les satellites
au chevet des forêts françaises !
AFRIQUE
3,9
M
d’ha perdus/an
AMÉRIQUE DU SUD
2,6
M
d’ha perdus/an
COPERNICUS
COPERNICUS
SENTINEL
SENTINEL
SPOT
SPOT
PLEIADES
PLEIADES
Comprendre le cycle
de l'eau des forêts
Fruit d’une coopération entre l’agence
spatiale européenne (ESA) et le CNES,
le satellite SMOS est équipé d’un radiomètre
à micro-ondes capable de mesurer l’humidité
des sols de notre planète ou la salinité des
océans qui sont deux paramètres clefs
pour comprendre le cycle de l'eau
et les processus d'échange entre la surface
de la Terre et l'atmosphère.
Smos
évapotranspiration
précipitation
Ce que nous apprend SMOS sur les forêts ?
En mesurant l'humidité des sols, il collecte des informations
sur l'humidité de la zone racinaire, celle qui nous intéresse
pour comprendre comment les forêts stockent l'eau.
C'est très pratique pour prévenir les sécheresses dans les zones
agricoles comme les zones forestières et donc anticiper
les risques d'incendies.
Des chercheurs ont observé
un phénomène étrange au sein
de plusieurs forêts tropicales :
les arbres et plantes verdissent avant
même que de la saison des pluies ne
débute, ce qui apparaît quelque peu
contradictoire…
Scrutant les
2,7 millions de km
2
de l'immense forêt africaine tropicale
du Miombo, qui s'étend de l'Angola
à la Tanzanie, les observations
de SMOS a ainsi percé le mystère !
Un exemple d'application :
quand SMOS perce le secret du
verdissement des forêts tropicales
Grâce à SMOS, on a compris que la forêt
"stockait" de l’eau à la fin de la saison
humide et la conservait ainsi durant toute
la saison sèche afin de réactiver
la production de feuilles juste avant
la nouvelle saison des pluies.
Ces informations sont essentielles
pour prédire la réaction
des écosystèmes au changement
climatique !
On estime que la végétation se prépare
ainsi à l’activité de photosynthèse
de la saison des pluies.
Évaluer les stocks et flux
de carbone des forêts
Quelle quantité de carbone
les forêts contiennent-elles ?
Et d’ailleurs, comment parvient-on
à évaluer les quantités de carbone
qu'elles absorbent et relâchent ?
Le meilleur moyen de comprendre
le rôle des forêts dans la régulation
du carbone est de mesurer et de
suivre la
biomasse
des forêts
par satellite.
Quels satellites sont à l'œuvre
dans la mesure des stocks de carbone ?
Si le rôle des forêts dans la régulation du carbone est aujourd'hui
mieux connu grâce aux outils spatiaux, la communauté scientifique
se heurte toujours à une limite :
aujourd'hui, les satellites ne peuvent mesurer que la biomasse aérienne mais ils ne peuvent
pas passer à travers les feuilles pour mesurer le carbone séquestré dans les sols et les racines.
Or, selon des estimations, cela pourrait représenter 1/3 de carbone en plus.
Les forêts sont
le 2
nd
puits de carbone
de la planète après les océans.
Considérées comme le poumon de la planète,
les forêts jouent un rôle majeur dans la régulation
du CO
2
, un des principaux gaz qui contribuent
au changement climatique.
À la fois puits...
On le sait, les forêts absorbent le carbone dans leurs
feuilles, leurs branches, leurs troncs, leurs racines
et le sol via la photosynthèse.
16 milliards
de tonnes de CO
2
sont stockées par les forêts
Mieux observer et anticiper
les feux de forêts
Comprendre les différents facteurs
de déforestation
350 millions
Chaque année, pas moins de
d’hectares de forêt sont brûlés
par des incendies, soit
Le réchauffement climatique
conduit à une augmentation globale
de la fréquence et de la gravité
de ces incendies.
L’Australie, la Californie,
le pourtour méditerranéen, la France,
le Portugal, et même la Sibérie,
ont été frappés par des incendies
spectaculaires, ces dernières années.
37,8 %
La fréquence des incendies pourrait
ainsi augmenter sur plus de
du territoire mondial,
pour la période d'ici 2040, pour un scénario
de réchauffement d'environ 1,2 °C.
la superficie de la France.
6x
3x
Les forêts disparaissent à un rythme
alarmant :
entre 1990 et 2020,
une surface de forêt équivalant à plus de
La forêt tropicale, comptant pour la moitié des forêts du monde, est gravement menacée :
Libération du carbone
Disparition de services
écosystémiques
Les effets néfastes de la déforestation
sont multiples et extrêmement graves :
Pour lutter contre ce phénomène,
il faut non seulement surveiller les activités
de déforestation à l'échelle mondiale mais
aussi comprendre les différents facteurs
locaux de déforestation.
Là encore, les satellites se révèlent
être d'une efficacité redoutable !
1990
2020
celle de la France
métropolitaine a disparu.
Or, en 2019,
l’équivalent
d’un stade de football
2 secondes
y a été détruit
toutes les
Perte
de biodiversité
Un programme pour suivre la déforestation
en quasi-temps réel : TropiSCO
TropiSCO
C'est quoi ?
Sur la base des données de Sentinel-1,
le programme TropiSCO propose un
système de détection en temps quasi réel
de la déforestation en zone tropicale en
fournissant une cartographie dynamique
et des statistiques utilisables pour lutter
contre l’exploitation forestière, les cultures
agricoles illégales et le trafic d’espèces
sauvages.
C'est qui ?
TropiSCO est un projet co-financé
par le ministère de l'Europe et des
Affaires Etrangères et le CNES
dans le cadre du Space for Climate
Observatory (SCO).
Le SCO est une initiative du
One Planet Summit qui regroupe
un ensemble d'organisations spatiales
et internationales dont l'objectif est de
renforcer la coopération afin de lutter
et de s'adapter aux impacts
du changement climatique.
Suriname
et Guyane Française :
Dans cette partie de
l'Amazonie française,
la principale menace est
liée à l'exploitation de l'or
qui entraîne une forte
dégradation de la forêt.
Le programme permet
d'observer précisément
les zones où l'orpaillage
et les coupes sélectives
ont dégradé ou détruit
la forêt amazonienne.
Gabon
Avec 88% du territoire
recouvert de forêts et 13
parcs nationaux, la richesse
du sous sol et la qualité du
bois attisent les tentations
d'exploitation. Afin de
conserver ce patrimoine et
de participer à la réduction
globale des émissions de
carbone, le Gabon va
intégrer les détections de
Tropisco dans son système
d’alerte sur les forêts,
en appui aux politiques
publiques mises en œuvre
par le gouvernement.
Laos et Vietnam
Les observations
confirment le phénomène
de contrebande de bois à la
frontière entre les deux pays.
De grandes quantités de bois
sont illégalement coupées
et envoyées vers le Vietnam.
Le bois est alors transformé
en meubles qui sont ensuite
exportés vers l'Europe
et les États-Unis.
Les de Biomass
Cartographie de la
biomasse forestière
Observation
des forêts en 3D
Mesure de la hauteur
des arbres
Identification
des surfaces
de déboisement
Données diffusées
en open source
SMOS
Bien que ce ne soit pas sa fonction
première, le satellite SMOS
(encore lui) possède à l’heure
actuelle le seul capteur permettant
de faire un suivi annuel détaillé
de la biomasse végétale
à l’échelle du monde.
Les données de SMOS alimentent
maintenant la première plateforme
géospatiale permettant de visualiser
le rôle des forêts dans la
séquestration du carbone :
le Biomass Carbon Monitor.
Biomass Carbon Monitor : la première plateforme géospatiale capable
de mesurer le rôle des forêts dans la séquestration carbone
Développée par la société française Kayrros spécialisée dans la collecte et l'analyse des images
satellites, l'INRAE* et le LSCE**; la plateforme permet d'accéder librement à des cartes mondiales
de changement des stocks de carbone contenus dans la biomasse aérienne.
L'outil livre des résultats étonnants !
Des compensions
À l'échelle mondiale,
de tonnes de carbone ont été
éliminées de l'atmosphère chaque
année lors de la dernière décennie
ce qui a permis de compenser
compensant près de
760 millions
8%
des émissions
de CO
2
liées
à la consommation
d'énergies fossiles
et à la production
de ciment au cours
de cette période.
Des puits de stockage
Dans le sud de la Chine,
un puit de carbone stocke
de tonnes de carbone par an depuis
10 ans grâce aux programmes publics
de reboisement et de restauration
de la forêt.
80 millions
Des sources de carbone
Au lieu de stocker du carbone, certaines
régions tropicales en émettent à cause
de la déforestation et de la dégradation
de leurs forêts !
Les forêts brésiliennes relâchent ainsi
40 millions
de tonnes de CO
2
par an et la Bolivie,
20 millions
de tonnes.
*INRAE : Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
**LSCE : Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement
BIOMASS CARBON MONITOR
BIOMASS CARBON MONITOR
En cas de feu de forêt, définir le niveau de l'incendie
et des dommages qu’il cause est indispensable pour
prédire la reprise de la végétation et mettre en place
les mesures de gestion adaptées après l’incendie.
C'est justement le travail que mène le centre d'expertise
scientifique (CES) dédié aux incendies du
Pôle Theia
*.
Ce centre s'appuie notamment sur les données
des satellites Sentinel, Spot et Pléiades pour
développer des cartographies de l’intensité des feux
de forêts et des dommages sur la végétation afin
que les services de l'État puissent mieux intervenir
mais aussi préempter les futurs risques d'incendies.
Un Centre d'Expertises Scientifiques
dédié aux incendies de forêts :
met des données
et des services issus
des observations
satellitaires à la portée
de la communauté
scientifique nationale,
internationale et des
décideurs.
Le pôle THEIA
Sentinel
Spot
Pléiades
…et sources de carbone
Dans le même temps, tout ce carbone stocké par les
forêts est susceptible de partir dans l'atmosphère lorsque
l'on abîme ou coupe des arbres.
8,1 milliards
de tonnes de CO
2
sont relâchées
à cause de la déforestation et d’autres perturbations.
La biomasse désigne la quantité
d'organismes vivants dans un lieu donné.
Il peut s'agir de plantes, d'animaux,
de champignons ou de bactéries.
C'est dans cette biomasse que se niche
le carbone. Le suivi de la biomasse des
forêts contribue donc à quantifier le
carbone qu'elles contiennent.
La biomasse est constituée à
50%
de carbone.
Les forêts représentent
70 à 90%
de la biomasse aérienne
des surfaces continentales.
La majorité est située dans les tropiques.
La biomasse, c’est quoi ?
SMOS
SMOS
PÔLE THEIA
PÔLE THEIA
SPACE CLIMATE OBSERVATORY
SPACE CLIMATE OBSERVATORY
En complément des données fournies par SMOS,
la mission du satellite Biomass de l'Agence spatiale
Européenne (ESA) consiste justement à scruter
les forêts et à mesurer les variations des stocks
de biomasse.
Un outil pour voir à travers les feuilles :
positionné à 630 km de la Terre durant 5 ans.
Il est équipé d'un capteur dans une bande
de fréquence inédite pour un satellite qui permet
de pénétrer plus profondément dans la canopée.
Il prolonge ainsi l'observation jusqu'aux troncs
et aux racines où se stocke la plus grande partie
du carbone.
Comprendre le changement climatique :
Biomass permet ainsi de relever des informations
essentielles pour appréhender les causes
et effets du rechauffement climatique :
BIOMASS
Les forêts jouent un rôle majeur dans le cycle de l’eau :
puisant l'eau dans le sol par leur système racinaire,
elles l'acheminent jusqu'aux feuilles d'où elle s'échappe
sous forme de vapeur dans l'atmosphère (c’est ce que
l’on appelle l’évapotranspiration) avant de retomber sous
forme de pluie. Les échanges entre le sol et les racines
sont donc primordiaux, non seulement pour la santé
des forêts mais pour le cycle de l'eau planétaire.
Là encore, les satellites nous permettent d'y voir plus
clair en la matière, notamment le satellite SMOS.
Meilleure mesure des variations
des stocks de biomasse
Observation de l'impact
de la déforestation
Observation plus précise
de la topographie
BIOMASS
BIOMASS
Si observer les forêts depuis l'espace permet
de mieux prendre conscience des dangers
qui les guettent, c'est à nous
(décideurs, entreprises, associations
et citoyens) d'agir sur Terre pour les protéger !
Que ce soit à l'échelle individuelle ou collective, à travers
la science, l'innovation ou les gestes du quotidien,
les pistes d'action sont nombreuses.
pour protéger les forêts ?
Tout d'abord, on fait le point
sur son "empreinte forêt" :
Puis, on change
certaines habitudes :
Le saviez-vous ? Certains produits du quotidien (meubles en bois, papier,
viande, cacao, etc.) contribuent à la déforestation et à la dégradation
des forêts. Nous avons donc le pouvoir d'agir en changeant
ou en abandonnant certaines habitudes.
Voici le top 4 des domaines dans lequel
nos actions ont le plus de poids.
L'empreinte forêt correspond à la surface prise sur
la forêt qui est nécessaire à la production des matières
premières que nous consommons directement
ou indirectement (soja, hévéa, huile de palme, cacao,
etc.). Pour identifier les petites habitudes
qui ont le plus d'impact, et mesurer son empreinte,
on peut répondre au quiz proposé par l'association
Envol Vert :
En plantant des arbres et des plantes,
on contribue au stockage du carbone et on recrée de la biodiversité.
Pour cela :
On mesure et on réduit
son "empreinte forêt"
On participe au reboisement
de la planète
Si l’on se sent l'âme d'un(e) scientifique, d'un(e) entrepreneur(neuse),
ou que l'on a simplement une bonne idée de projet pour protéger les forêts,
il faut savoir que le CNES rend non seulement disponible à tous
de nombreuses données géospatiales, mais soutient de multiples projets
à travers son programme Connect by CNES.
JE MESURE MON EMPREINTE FORÊT
JE MESURE MON EMPREINTE FORÊT
On plante dans son jardin
si on en a un !
On opte pour des essences adaptées aux
caractéristiques du sol et du climat de son lieu de vie.
On soutient un programme de reboisement.
Simples citoyens et entreprises, nous pouvons contribuer au financement
de programmes de plantation d'arbres à travers la planète.
En voici une liste non exhaustive :
Reforest’action
Reforest'action est
une entreprise française
fondée en 2010.
Grâce à son système
de plantation participative,
plus de 20 millions d’arbres
on été plantés dans
40 pays.
VOIR
VOIR
Up2green
Up2green est une ONG
française qui développe
ses propres programmes
de reforestation
tout en travaillant
avec des partenaires
locaux.
VOIR
VOIR
Humy
L'association française
Humy s'inscrit dans
une démarche à la fois
environnementale
et sociale.
Les dons permettent
de financer des projets
déjà existants sur
le terrain au Bénin,
en Colombie,
à Madagascar
et en Indonésie.
VOIR
VOIR
Cœur de forêt
L'association française
Cœur de Forêt, intervient
dans 5 pays à travers
le monde (Bolivie,
Madagascar, Cameroun,
Indonésie, France).
Elle vise à la fois
la reforestation mais aussi
le développement
économique des
populations locales.
VOIR
VOIR
Donner de l'espace
à ses idées avec Connect by CNES :
Ce programme d'accompagnement du CNES
vise à soutenir des projets entrepreneuriaux
de développement économique, environnemental
et sociétal à travers la mise à disposition de données
et de technologies spatiales. 3 secteurs sont ciblés :
la santé, l'environnement et la mobilité.
Le CNES met à libre disposition ses données
et son accompagnement.
Des exemples
Voici plusieurs exemples d'entreprises qui s'appuient
sur les données spatiales fournies par le CNES
pour améliorer la gestion et la protection des forêts
mais aussi la certification des projets forestiers :
Afin de compenser leurs émissions,
les organisations privées comme
publiques peuvent lancer une
démarche de certification carbone
volontaire en soutenant des projets
de terrain visant à réduire
les émissions de gaz à effet de serre
ou à stocker du carbone dans les sols.
Pour ce faire, elles ont besoin de
garanties sur le calcul des émissions
évitées ou encore sur la mise
en œuvre réelle des projets.
Certification carbone ?
Wildsense :
vérifier et certifier
les projets de reforestation
grâce aux satellites.
Wildsense répond à un besoin
de transparence sur le marché
volontaire du carbone.
Pour pouvoir certifier
les projets de reforestation,
la start-up s'appuie
sur le traitement d'images
satellites. Elle vérifie et surveille
les projets de reforestation
à distance et évalue de manière
fiable leur capacité d'absorption
de carbone et de protection
de la biodiversité.
WILDSENSE
WILDSENSE
Kanop : mesurer
le carbonne stocké par
les forêts depuis l’espace.
Kanop s'appuie sur les données
acquises depuis l'espace pour
permettre aux acteurs forestiers
de quantifier la capacité de leurs
parcelles à séquestrer le carbone
atmosphérique. La combinaison
de données telle que la
hauteur, le diamètre et l’essence
de chaque spécimen permet de
calculer la quantité de carbone
piégée par chacun des arbres
donc de mesurer et de certifier
les services climatiques rendus
par chaque forêt.
KANOP
KANOP
Sources :
CNES
I
ONU
I
FAO
I
CESBIO
I
THEIA LAND
I
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE
ONF
I
CITÉ DE L’ESPACE
I
IPSL
I
SPACE CLIMATE OBSERVATORY
I
OXFAM
I
WWF
I
MÉTÉO FRANCE
Une infographie en partenariat avec
La viande et le cuir
On réduit sa consommation
de viande en intégrant plus
de légumineuses dans
son alimentation.
On privilégie la viande
et les produits laitiers issus
d'élevages locaux ou bio.
On limite les produits en cuir
ou on les achète en seconde main.
L'agriculture (soja, boeuf, huile
de palme, etc.) est responsable de
3/4
de la destruction
des forêts tropicales
Le bois et le papier
On évite les bois exotiques
(acacia, teck, ibé, etc.)
et privilégie le bois certifié et local
pour ses meubles et équipements.
On limite les impressions papiers,
et les emballages, et on opte pour
du FSC certifié si besoin.
On refuse les publicités
et catalogues dans sa boite
aux lettres et dans la rue.
20% à 30%
du bois importé
en Europe est d'origine illégale
et contribue ainsi à la déforestation.
L’huile de palme
On guette la présence d'huile
de palme sur les étiquettes
des produits que l'on achète.
On peut utiliser les app Open
Food Fact ou Scan Eat.
On évite les plats transformés.
On privilégie les transports
en commun et le vélo quand
on le peut car, étonnamment,
75 % de l’huile de palme
consommée en France l'est sous
forme de carburant.
On la trouve dans de nombreux
produits alimentaires, cosmétiques
et même dans le carburant.
Or, les plantations de palmiers à huile
sont la principale cause de déforestation
en Asie du Sud-Est.
Le cacao et le café
On réduit sa consommation
et on la remplace par d'autres
produits locaux si possible.
On privilégie les marques
certifiées équitables qui
garantissent des conditions
sociales et économiques
fortes aux producteurs
et qui présentent des garanties
environnementales.
La culture de cacao est la
Quant aux plantations de café,
elles mettent en péril les forêts
d'Amérique du Sud.
1
ère
en Afrique
de l'Ouest.
4
ème
cause de déforestation
au monde et la
On utilise les données spatiales
pour protéger les forêts
CONNECT BY CNES
CONNECT BY CNES
extraction
de bois
9%
feux incontrôlés
7%
pâturages
31%
extraction
de combustibles
53%
Ce que les
satellites
révèlent
de nos
fôrets
Refuges de
biodiversité,
poumons de
notre planète,
barrières contre
le réchauffement
climatique,
les forêts
nous rendent
d'immenses
services !
1,6 Milliards
16 milliards
de tonnes de CO
2
absorbées
par an. Les forêts stockent
plus de la moitié du carbone
des terres émergées et jouent
à ce titre un rôle déterminant
dans la régulation du niveau
du CO
2
atmosphérique.
Lutte contre
le réchauffement
climatique :
de personnes dépendent des
forêts. Elles constituent une
ressource pour de nombreuses
applications (construction,
cellulose pour le papier,
bois d’œuvre et de chauffe, etc.).
Elles fournissent aussi
des plantes médicinales
et des denrées comestibles.
Rôle socio-
économique :
Les forêts absorbent et filtrent
l’eau de pluie avant qu’elle
ne s‘évapore à nouveau.
Elles limitent ainsi l’érosion
des sols, les crues et les
glissements de terrain.
Régulation
du cycle de l’eau
Les forêts abritent
80%
des espèces d’animaux,
de plantes et d’insectes
que compte la planète.
Réservoir
de biodiversité
Mais aujourd'hui,
les forêts sont
sous pression !
Petit état des lieux
de nos forêts :
Les forêts s'étendent au total
sur 4,06 milliards d’hectares,
soit
31%
de la superficie totale des terres.
Tropicale
Boréale
Tempérée
Sous-tropicale
45%
27%
16%
11%
Tropicales, boréales, tempérées,
sous-tropicales, les forêts sont
de natures très diverses.
La moitié sont situées dans
5 pays seulement (Brésil, Canada,
Chine, États-Unis et Russie).
Chaque année, des hectares
de forêt sont perdus :
Ce taux de perte forestière nette
(soit toutes les pertes vs les gains
de forêts) tend à ralentir :
Il est passé de
7,8
M d’ha/an
dans les années 1990 à
4,7
M d’ha/an
entre 2010 et 2020.
Néanmoins, les pertes annuelles
restent inquiétantes…
Les zones qui enregistrent
le plus de pertes sont :
Pourquoi les forêts
disparaîssent-elles ?
On distingue
deux phénomenes :
1
2
La déforestation
Cela correspond à la
diminution des surfaces
couvertes de forêts.
Les principaux facteurs :
Cela correspond à la détérioration
de l'état des forêts. Les principaux
facteurs :
?
Alors, comment trouver
un équilibre entre économie
et écologie ?
Entre nos besoins
en produits forestiers
et la sauvegarde des forêts ?
Pour y parvenir, il faut
s'appuyer sur les bonnes
informations pour pouvoir
prendre les bonnes
décisions et adopter
des mesures de gestion
adaptées !
?
?
On estime que
178 millions
d'hectares de forêt ont été perdus
depuis 1990, soit plus de
3 fois
la surface de la France.
La dégradation
AFRIQUE
3,9
M d’ha
perdus/an
AMÉRIQUE DU SUD
2,6
M d’ha
perdus/an
Nous devons une fière chandelle
aux forêts : en plus de contribuer
aux cycles de l'eau et du carbone
à l'échelle planétaire, elles jouent
un rôle socio-économique clef
et constituent un immense
réservoir de biodiversité.
Seulement, aujourd'hui,
"les poumons de la planète"
sont non seulement soumis
à des pressions naturelles
(tempêtes, attaques
phytosanitaires) et humaines
(déforestation, dégradation, etc.)
mais aussi à celle du changement
climatique. Pour protéger
les forêts et mieux anticiper
ces phénomènes, il faut pouvoir
observer… plus de 4 milliards
d’hectares de surface !
Une mission possible grâce
à la télédétection satellite
à laquelle contribue le CNES
(Centre National d’Études
Spatiales).
Car si l’arbre cache la forêt,
on vous explique comment
les satellites la dévoilent !
1990
2010-2020
73%
agriculture
(bovin, soja, huile
de palme, etc.)
10%
expansion urbaine
7%
exploitation minière
10%
infrastructures
Une vision du monde inédite :
Capables de fournir des
images radar, optiques,
de haute ou de très haute
résolution, les satellites
permettent d'observer
a Terre comme aucun humain
n'a pu le faire auparavant.
Ils rendent disponibles en
quasi-temps réel des données
harmonisées et exploitables
par tous.
La science au service
de la société :
Dans une volonté de mettre
la science au service de tous,
la plupart des données
récoltées par les satellites du
CNES ou de l'ESA (l'agence
spatiale européenne) sont en
accès libre sur des
plateformes dédiées.
Exploitables par les
scientifiques, les pouvoirs
publics, les entreprises et les
citoyens, elles alimentent de
nombreux programmes
et services utiles à la
préservation de
l'environnement.
Que nous
apprennent
les observa-
tions satellites
sur les forêts ?
Surface des forêts
Variations des stocks
de biomasse
Suivi de la déforestation
Adaptation des espèces
forestières au changement
climatique
Évaluation de
l’évapotranspiration
Vulnérabilité
aux risques d’incendies
En complémentarité
des observations sur le terrain,
seuls les satellites sont à même
d’observer et de suivre en continu
autant de paramètres à l’échelle
planétaire.
Alors, quels secrets les satellites
révèlent-ils sur nos forêts ?
On vous raconte tout !
Observer et
comprendre
l'orga-
nisation
des forêts
Plan de
gestion
Plus de
2 milliards
d’hectares
de forêts sont soumis
à un plan de gestion.
La plupart des forêts en Europe
sont soumises à un plan de gestion,
alors que moins de
25%
des forêts
en Afrique et moins de
20%
des forêts
en Amérique du Sud
en ont un.
29%
Production
Presque 1/3 des forêts
est dédié à la production
de bois, de fibres,
de bioénergie et/ou
de produits forestiers.
18%
Usages multiples
C’est-à-dire qu'elles
sont gérées pour
une combinaison
de fonctions :
production, protection
du sol et de l’eau,
conservation de la
biodiversité et activités
sociales et culturelles.
10%
Protection
de la biodiversité
C’est-à-dire la protection
de tous les êtres vivants
qui habitent et composent
le milieu forestier.
10%
Protection
de l’eau et des sols
5%
Activités sociales
et culturelles
Activités récréatives, tourisme,
formation, recherche
et conservation des sites
d’importance culturelle
ou spirituelle.
5%
Autre
Recherches scientifiques
ou à des fins militaires
23%
Pas d’affectation
ou inconnue
Comment prendre
les bonnes décisions
en matière de gestion ?
Comment être sûr de ne
pas surexploiter les forêts ?
De préserver les services
écosystémiques qu'elles
rendent ?
Pour cela, il faut bien les connaître
et les suivre au fil des saisons,
et des activités naturelles
et humaines. C'est là que
la télédétection satellite intervient
pour cartographier les forêts
et observer leur état
et leur évolution.
Des confins célestes
à la canopée des forêts,
quels satellites trouve-t-on ?
C’est la que
les
satellites
interviennent !
Quels sont les objectifs
de gestion des forêts ?
Sentinel 1 et 2
Au niveau européen, ce sont
les satellites Sentinel-1 et 2
qui fournissent des données
sur l'état de notre planète
en général et des forêts
en particulier :
Ce que nous apprennent
Sentinel 1 et 2
sur les forêts ?
Un programme d'observation
de la Terre lancé par l'Union
Européenne en 2014
pour observer et anticiper
les conséquences
du changement climatique.
Il s'appuie sur une famille
de 6 satellites, les Sentinel,
qui surveillent l'atmosphère,
les océans, les terres
émergées, le changement
climatique, les potentielles
urgences (feux, sécheresses,
inondations…) et veillent
à la sécurité européenne.
Les données collectées sont
mises à la disposition de tous
via la plateforme PEPS.
Une ressource précieuse pour
les scientifiques et les acteurs
institutionnels !
C'est quoi le programme
Copernicus ?
Ils font partie
d'un programme européen
nommé
Copernicus
,
dédié à la protection
de l'environnement.
73%
agriculture
(bovin, soja, huile
de palme, etc.)
COPERNICUS
Surfaces des forêts
Suivi de l'état
de santé des forêts
Détection des zones
touchées par
les incendies
Suivi de la
déforestation
Sentinel-1A
Il fournit des images radars
en tout temps même la nuit
ou lorsque le ciel est couvert.
Il fait le tour de la Terre en 6 jours.
Avec plusieurs cordes à son arc,
il permet non seulement
de cartographier les forêts,
mais aussi d'évaluer les ressources
en eau, d'observer les sols,
de détecter les glissements
de terrains, de suivre
les banquises et l'environnement
arctique, de traiter les situations
d'urgence (catastrophes
naturelles, etc.).
En complément des Sentinel,
deux autres familles
de satellites français
contribuent à l'observation
des forêts de la planète :
SPOT 6 et 7
Spot 6 et 7 couvrent de larges
surfaces terrestres avec
une résolution de 6 mètres.
Ils permettent de cartographier
des habitats naturels, mais aussi
d'analyser les évolutions du
couvert forestier et du cycle de
l'eau. La longévité du programme
Spot (le premier fût lancé en 1986)
permet de comparer les mêmes
zones sur une longue durée, très
utile pour observer l'évolution
des surfaces forestières !
Sentinel-2A et 2B
Ils fournissent des images optiques.
Ils survolent la planète en 5 jours.
Ils ne peuvent pas percer les nuages.
La résolution de 10 mètres apporte
une information riche sur l’état
de la végétation et son évolution
au fil des saisons et des aléas
climatiques (sécheresse,
incendies, etc.)
Lancés en 2021, les satellites
Pléiades Neo 3 et 4 complètent
les satellites SPOT en termes
d'observation de la Terre.
Ces satellites nouvelle génération
déploient un système d'imagerie
spatiale à très haute résolution
(30 centimètres à 1,2 mètres),
capable de fournir des clichés
de n’importe quel point
du globe en moins de 24h.
Pléiades Neo
Les satellites au chevet
des forêts françaises !
En France, c'est l'Office
national des forêts (ONF)
qui est en charge de la
gestion des 17 000 forêts
publiques françaises.
Pour protéger et gérer au
mieux ce trésor vert, le CNES
et l'ONF ont signé en 2018,
un accord cadre qui met
la science spatiale
au service des forêts pour :
- élaborer et suivre des plans
de gestion forestière
- évaluer les dégâts en cas
de tempêtes ou d'atteintes
phytosanitaires
- analyser les risques
d'incendies
Comprendre
le cycle
de l'eau
des forêts
Les forêts jouent un rôle majeur
dans le cycle de l’eau : puisant
l'eau dans le sol par leur système
racinaire, elles l'acheminent
jusqu'aux feuilles d'où elle
s'échappe sous forme de vapeur
dans l'atmosphère (c’est ce que
l’on appelle l’évapotranspiration)
avant de retomber sous forme de
pluie. Les échanges entre le sol et
les racines sont donc primordiaux,
non seulement pour la santé
des forêts mais pour le cycle
de l'eau planétaire.
Là encore, les satellites nous
permettent d'y voir plus clair
en la matière, notamment
le satellite SMOS.
évapotranspiration
précipitation
Des chercheurs ont observé
un phénomène étrange au sein
de plusieurs forêts tropicales :
les arbres et plantes verdissent
avant même que de la saison
des pluies ne débute, ce qui
apparaît quelque peu
contradictoire…
Scrutant les
2,7 millions
de km
2
de l'immense forêt africaine
tropicale du Miombo,
qui s'étend de l'Angola
à la Tanzanie, les observations
de SMOS a ainsi percé
le mystère !
Un exemple d'application :
quand SMOS perce le secret
du verdissement des forêts
tropicales
Grâce à SMOS, on a compris
que la forêt "stockait"
de l’eau à la fin de la saison
humide et la conservait ainsi
durant toute la saison sèche
afin de réactiver la
production de feuilles juste
avant la nouvelle saison
des pluies.
Ces informations sont
essentielles pour prédire
la réaction des écosystèmes
au changement climatique.
On estime que
la végétation se prépare
ainsi à l’activité
de photosynthèse
de la saison des pluies.
Les forêts sont
le 2
nd
puit
de carbone
de la planète après les océans.
Considérées comme le poumon
de la planète, les forêts jouent
un rôle majeur dans la régulation
du CO₂, un des gaz qui contribuent
au changement climatique.
À la fois puits...
On le sait, les forêts absorbent
le carbone dans leurs feuilles,
leurs branches, leurs troncs,
leurs racines et le sol via
la photosynthèse.
16 milliards
de tonnes de CO
2
sont
stockées par les forêts
Évaluer
les stocks
et flux
de carbone
des forêts
Smos
Fruit d’une coopération entre
l’agence spatiale européenne
(ESA) et le CNES, le satellite
SMOS est équipé d’un
radiomètre à micro-ondes
capable de mesurer l’humidité
des sols de notre planète
ou la salinité des océans qui
sont deux paramètres clefs
pour comprendre le cycle
de l'eau et les processus
d'échange entre la surface
de la Terre et l'atmosphère.
Ce que nous apprend
SMOS sur les forêts ?
En mesurant l'humidité
des sols, il collecte
des informations
sur l'humidité de la zone
racinaire, celle qui
nous intéresse pour
comprendre comment
les forêts stockent l'eau.
C'est très pratique pour
prévenir les sécheresses
dans les zones agricoles
comme les zones
forestières et donc
anticiper les risques
d'incendies.
SENTINEL
SPOT
PLEIADES
SMOS
…et sources
de carbone
Dans le même temps, tout ce
carbone stocké par les forêts est
susceptible de partir dans
l'atmosphère lorsque l'on abîme
ou coupe des arbres.
8,1 milliards
de tonnes de CO
2
sont relâchées
à cause de la déforestation et
d’autres perturbations.
Les forêts sont
le 2
nd
puits
de carbone
de la planète après les océans.
Considérées comme le poumon
de la planète, les forêts jouent
un rôle majeur dans la régulation
du CO
2
, un des principaux gaz
qui contribuent au changement
climatique.
Quelle quantité
de carbone les forêts
contiennent-elles ?
Et d’ailleurs, comment
parvient-on à évaluer les
quantités de carbone qu'elles
absorbent et relâchent ?
Le meilleur moyen de comprendre
le rôle des forêts dans
la régulation du carbone
est de mesurer et de suivre
la
biomasse
des forêts
par satellite.
La biomasse désigne
la quantité d'organismes
vivants dans un lieu donné.
Il peut s'agir de plantes,
d'animaux, de champignons
ou de bactéries.
C'est dans cette biomasse que
se niche le carbone. Le suivi
de la biomasse des forêts
contribue donc à quantifier
le carbone qu'elles
contiennent.
La biomasse est constituée à
50%
de carbone.
Les forêts représentent
70 à 90%
de la biomasse
aérienne des surfaces
continentales. La majorité
est située dans les tropiques.
La biomasse, c’est quoi ?
Quels satellites sont
à l'œuvre dans la mesure
des stocks de carbone ?
Bien que ce ne soit pas sa
fonction première, le satellite
SMOS (encore lui) possède à
l’heure actuelle le seul capteur
permettant de faire un suivi
annuel détaillé de la biomasse
végétale à l’échelle du monde.
Les données de SMOS
alimentent maintenant la
première plateforme géospatiale
permettant de visualiser le rôle
des forêts dans la séquestration
du carbone :
le Biomass Carbon
Monitor.
SMOS
Biomass Carbon Monitor :
la première plateforme
géospatiale capable
de mesurer le rôle des
forêts dans la séquestration
carbone
Développée par la société
française Kayrros spécialisée dans
la collecte et l'analyse des images
satellites, l'INRAE* et le LSCE**;
la plateforme permet d'accéder
librement à des cartes mondiales
de changement des stocks
de carbone contenus
dans la biomasse aérienne.
Parmi les résultats livrés
par l'outil :
Des compensions :
à l'échelle mondiale,
760 millions
de tonnes de carbone ont été
éliminées de l'atmosphère chaque
année lors de la dernière décennie
ce qui a permis de compenser
8%
des émissions
de CO
2
liées
à la consommation
d'énergies fossiles
et à la production
de ciment au cours
de cette période.
Des puits de stockage :
dans le sud de la Chine,
un puit de carbone stocke
80 millions
de tonnes de carbone
par an depuis 10 ans grâce
aux programmes publics
de reboisement et de restauration
de la forêt.
Des sources de carbone
Au lieu de stocker du carbone,
certaines régions tropicales
en émettent à cause
de la déforestation
et de la dégradation
de leurs forêts !
Les forêts brésiliennes
relâchent ainsi
40 millions
de tonnes
de CO
2
par an et la Bolivie,
20 millions
de tonnes.
*INRAE : Institut national
de recherche pour l'agriculture,
l'alimentation et l'environnement
**LSCE : Laboratoire des sciences
du climat et de l'environnement
Si le rôle des forêts dans
la régulation du carbone
est aujourd'hui mieux connu
grâce aux outils spatiaux,
la communauté scientifique
se heurte toujours à une
limite :
aujourd'hui, les satellites
ne peuvent mesurer que
la biomasse aérienne mais
ils ne peuvent pas passer
à travers les feuilles pour mesurer
le carbone séquestré dans
les sols et les racines. Or, selon
des estimations, cela pourrait
représenter 1/3 de carbone
en plus.
En complément des données
fournies par SMOS, la mission
du satellite Biomass de l'Agence
spatiale Européenne (ESA)
consiste justement à scruter
les forêts et à mesurer
les variations des stocks
de biomasse.
Un outil pour
voir à travers les feuilles :
positionné à 630 km de la Terre
durant 5 ans. Il est équipé
d'un capteur dans une bande
de fréquence inédite pour un
satellite qui permet de pénétrer
plus profondément dans la
canopée. Il prolonge ainsi
l'observation jusqu'aux troncs
et aux racines où se stocke
la plus grande partie du carbone.
Comprendre
le changement climatique :
Biomass permet ainsi de relever
des informations essentielles
pour appréhender les causes
et effets du rechauffement
climatique :
BIOMASS
Meilleure mesure
des variations des stocks
de biomasse
Observation de l'impact
de la déforestation
Observation plus précise
de la topographie
des milieux
Les de Biomass
Cartographie
de la biomasse
forestière
Observation
des forêts en 3D
Mesure de la hauteur
des arbres
Identification
des surfaces
de déboisement
Données diffusées
en open source.
Mieux
observer
et anticiper
les feux de
forêts
Chaque année, pas moins de
350 millions
d’hectares de forêt sont brûlés
par des incendies, soit
6x
la superficie de la France.
Le réchauffement climatique
conduit à une augmentation
globale de la fréquence
et de la gravité de ces incendies.
L’Australie, la Californie,
le pourtour méditerranéen,
la France, le Portugal,
et même la Sibérie, ont été
frappés par des incendies
spectaculaires,
ces dernières années.
La fréquence des incendies
pourrait ainsi augmenter
sur plus de
37,8 %
du territoire mondial,
pour la période d'ici 2040,
pour un scénario de
réchauffement d'environ 1,2 °C.
Un Centre d'Expertises
Scientifiques dédié
aux incendies de forêts :
En cas de feu de forêt, définir
le niveau de l'incendie et des
dommages qu’il cause est
indispensable pour prédire
la reprise de la végétation
et mettre en place les mesures
de gestion adaptées après
l’incendie.
C'est justement le travail
que mène le centre d'expertise
scientifique (CES) dédié aux
incendies du
Pôle Theia
*.
Ce centre s'appuie notamment
sur les données des satellites
Sentinel, Spot et Pléiades pour
développer des cartographies
de l’intensité des feux de forêts
et des dommages sur la
végétation afin que les services
de l'État puissent mieux
intervenir mais aussi préempter
les futurs risques d'incendies.
met des données
et des services issus
des observations
satellitaires à la portée
de la communauté
scientifique nationale,
internationale et des
décideurs.
Le pôle THEIA
Spot
Pléiades
SENTINEL
BIOMASS
PÔLE THEIA
BIOMASS CARBON
MONITOR
Com-
prendre
les
différents
facteurs de
déforesta-
tion
Les forêts disparaissent
à un rythme alarmant :
entre 1990 et 2020, une surface
de forêt équivalant à plus de
3x
celle de la France
métropolitaine a disparu.
La forêt tropicale, comptant
pour la moitié des forêts
du monde, est gravement
menacée :
1990
2020
En 2019,
l’équivalent
d’un stade de football
y a été détruit
toutes les
2 secondes
Libération du carbone
Perte de biodiversité
Disparition de services
écosystémiques
Les effets néfastes
de la déforestation sont multiples
et extrêmement graves.
Pour lutter contre ce phénomène,
il faut non seulement surveiller
les activités de déforestation
à l'échelle mondiale mais aussi
comprendre les différents facteurs
locaux de déforestation.
Là encore, les satellites se révèlent
être d'une efficacité redoutable !
Un programme pour suivre
la déforestation
en quasi-temps réel :
TropiSCO
TropiSCO
C'est quoi ?
Sur la base des données
de Sentinel-1, le programme
TropiSCO propose un système
de détection en temps quasi réel
de la déforestation en zone
tropicale en fournissant
une cartographie dynamique
et des statistiques utilisables
pour lutter contre l’exploitation
forestière, les cultures agricoles
illégales et le trafic d’espèces
sauvages.
C'est qui ?
TropiSCO est un projet co-financé
par le ministère de l'Europe et des
Affaires Etrangères et le CNES
dans le cadre du Space for
Climate Observatory (SCO).
Le SCO est une initiative du
One Planet Summit qui regroupe
un ensemble d'organisations
spatiales et internationales
dont l'objectif est de renforcer
la coopération afin de lutter
et de s'adapter aux impacts
du changement climatique.
Suriname
et Guyane Française :
Dans cette partie de
l'Amazonie française,
la principale menace
est liée à l'exploitation
de l'or qui entraîne une
forte dégradation de la
forêt. Le programme permet
d'observer précisément
les zones où l'orpaillage
et les coupes sélectives
ont dégradé ou détruit
la forêt amazonienne.
Laos et Vietnam
Les observations
confirment le phénomène
de contrebande de bois à la
frontière entre les deux pays.
De grandes quantités de bois
sont illégalement coupées
et envoyées vers le Vietnam.
Le bois est alors transformé
en meubles qui sont ensuite
exportés vers l'Europe
et les États-Unis.
Gabon
Avec 88% du territoire
recouvert de forêts et 13
parcs nationaux, la
richesse du sous sol et la
qualité du bois attisent les
tentations d'exploitation.
Afin de conserver ce
patrimoine
et de participer à la
réduction globale des
émissions de carbone,
le Gabon va intégrer les
détections de Tropisco
dans son système d’alerte
sur les forêts, en appui aux
politiques publiques mises
en œuvre par le
gouvernement.
Si observer les forêts
depuis l'espace permet
de mieux prendre
conscience des dangers
qui les guettent, c'est à nous
(décideurs, entreprises,
associations et citoyens)
d'agir sur Terre pour
les protéger !
pour protéger les forêts ?
On mesure
et on
réduit son
"empreinte
forêt"
Le saviez-vous ? Certains produits
du quotidien (meubles en bois,
papier, viande, cacao, etc.)
contribuent à la déforestation
et à la dégradation des forêts.
Nous avons donc le pouvoir d'agir
en changeant ou en abandonnant
certaines habitudes.
Tout d'abord,
on fait le point
sur son "empreinte
forêt" :
L'empreinte forêt correspond
à la surface prise sur la forêt qui
est nécessaire à la production
des matières premières que
nous consommons directement
ou indirectement (soja, hévéa,
huile de palme, cacao, etc.).
Pour identifier les petites
habitudes qui ont le plus d'impact,
et mesurer son empreinte,
on peut répondre au quiz proposé
par l'association Envol Vert :
JE MESURE MON EMPREINTE FORÊT
Puis,
on change
certaines
habitudes :
Voici le top 4 des domaines
dans lequel nos actions
ont le plus de poids.
La viande et le cuir
On réduit sa consommation
de viande en intégrant plus
delégumineuses dans
son alimentation.
On privilégie la viande
et lesproduits laitiers issus
d'élevages locaux ou bio.
On limite les produits
en cuir ou on les achète
en seconde main.
L'agriculture (soja, boeuf, huile
de palme, etc.) est responsable de
3/4
de la destruction
des forêts tropicales
Le bois et le papier
On évite les bois exotiques
(acacia, teck, ibé, etc.)
et privilégie le bois certifié et local
pour ses meubles et équipements.
On limite les impressions papiers,
et les emballages, et on opte
pour du FSC certifié si besoin.
On refuse les publicités
etcatalogues dans sa boite
aux lettres et dans la rue.
20% à 30%
du bois importé
en Europe estd'origine illégale
et contribue ainsi à la déforestation.
L’huile de palme
On guette la présence d'huile
de palme sur les étiquettes
des produits que l'on achète.
On peut utiliser les app Open
Food Fact ou Scan Eat.
On évite les plats transformés.
On privilégie les transports
en commun et le vélo quand
on le peut car, étonnamment,
75 % de l’huile de palme
consommée en France l'est
sous forme de carburant.
On la trouve dans de nombreux
produits alimentaires, cosmétiques
et même dans le carburant.
Or, les plantations de palmiers
à huile sont la principale cause de
déforestation en Asie du Sud-Est.
Le cacao et le café
On réduit sa consommation
et on la remplace par d'autres
produits locaux si possible.
On privilégie les marques
certifiées équitables qui
garantissent des conditions
sociales et économiques
fortes aux producteurs
et qui présentent des garanties
environnementales.
La culture de cacao est la
Quant aux plantations de café,
elles mettent en péril les forêts
d'Amérique du Sud.
1
ère
en Afrique
de l'Ouest.
4
ème
cause de déforestation
au monde et la
Que ce soit
à l'échelle
individuelle
ou collective,
à travers
la science,
l'innovation
ou les gestes
du quotidien,
les pistes d'action
sont nombreuses.
SPACE CLIMATE
OBSERVATORY
On
participe
au re-
boisement
de la
planète
En plantant des arbres et des
plantes, on contribue au stockage
du carbone et on recrée
de la biodiversité. Pour cela :
On plante
dans son
jardin si
on en a un !
On opte pour
des essences
adaptées aux
caractéristiques
du sol et du climat
de son lieu de vie.
UP2GREEN
Up2green est une ONG
française qui développe
ses propres programmes
de reforestation
tout en travaillant
avec des partenaires
locaux.
VOIR
Reforest’action
Reforest'action est
une entreprise française
fondée en 2010.
Grâce à son système
de plantation participative,
plus de 20 millions d’arbres
on été plantés dans
40 pays.
VOIR
Cœur de forêt
L'association française
Cœur de Forêt, intervient
dans 5 pays à travers
le monde (Bolivie,
Madagascar, Cameroun,
Indonésie, France).
Elle vise à la fois la
reforestation mais aussi
le développement
économique des
populations locales.
VOIR
On soutient
un programme
de reboisement
Simples citoyens et entreprises,
nous pouvons contribuer
au financement de programmes
de plantation d'arbres à travers
la planète. En voici une liste
non exhaustive :
Humy
L'association française
Humy s'inscrit dans
une démarche à la fois
environnementale
et sociale.
Les dons permettent
de financer des projets
déjà existants sur
le terrain au Bénin,
en Colombie,
à Madagascar
et en Indonésie.
VOIR
On utilise
les données
spatiales
pour
protéger
les forêts
Donner
de l'espace
à ses idées avec
Connect
by CNES
Ce programme
d'accompagnement du CNES
vise à soutenir des projets
entrepreneuriaux
de développement économique,
environnemental et sociétal
à travers la mise à disposition
de données et de technologies
spatiales. 3 secteurs sont ciblés :
la santé, l'environnement et la
mobilité. Le CNES met à libre
disposition ses données
et son accompagnement.
Des exemples
Voici plusieurs exemples
d'entreprises qui s'appuient
sur les données spatiales fournies
par le CNES pour améliorer
la gestion et la protection des
forêts mais aussi la certification
des projets forestiers :
Afin de compenser leurs émissions,
les organisations privées comme
publiques peuvent lancer
une démarche de certification
carbone volontaire en soutenant
des projets de terrain visant
à réduire les émissions de gaz
à effet de serre ou à stocker
du carbone dans les sols.
Pour ce faire, elles ont besoin
de garanties sur le calcul des
émissions évitées ou encore sur
la mise en œuvre réelle des projets.
Certification carbone ?
Wildsense :
vérifier et certifier
les projets de reforestation
grâce aux satellites.
Wildsense répond à un besoin
de transparence sur le marché
volontaire du carbone.
Pour pouvoir certifier
les projets de reforestation,
la start-up s'appuie
sur le traitement d'images
satellites. Elle vérifie et surveille
les projets de reforestation
à distance et évalue de manière
fiable leur capacité d'absorption
de carbone et de protection
de la biodiversité.
WILDSENSE
Kanop : mesurer
le carbonne stocké par
les forêts depuis l’espace.
Kanop s'appuie sur les données
acquises depuis l'espace pour
permettre aux acteurs forestiers
de quantifier la capacité de leurs
parcelles à séquestrer le carbone
atmosphérique. La combinaison
de données telle que la
hauteur, le diamètre et l’essence
de chaque spécimen permet de
calculer la quantité de carbone
piégée par chacun des arbres
donc de mesurer et de certifier
les services climatiques rendus
par chaque forêt.
KANOP
Une infographie en partenariat avec
Sources :
CNES
I
ONU
I
FAO
I
CESBIO
I
THEIA LAND
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE
ONF
I
CITÉ DE L’ESPACE
I
IPSL
I
MÉTÉO FRANCE
SPACE CLIMATE OBSERVATORY
I
OXFAM
I
WWF
Si l’on se sent l'âme d'un(e)
scientifique, d'un(e)
entrepreneur(neuse),
ou que l'on a simplement
une bonne idée de projet pour
protéger les forêts, il faut savoir
que le CNES rend non seulement
disponible à tous de nombreuses
données géospatiales, mais
soutient de multiples projets
à travers son programme
Connect by CNES.
CONNECT BY CNES